L’aliénation parentale est un phénomène qui peut survenir dans le cadre d’un divorce, lorsqu’un parent sape activement ou passivement la relation entre l’enfant et l’autre parent. Ce comportement peut se manifester par des commentaires négatifs, l’exclusion d’événements importants ou même de fausses allégations, visant à altérer la perception de l’enfant envers le parent aliéné. Au Québec, l’aliénation parentale est prise au sérieux par les tribunaux, car elle peut avoir des répercussions psychologiques et émotionnelles à long terme sur l’enfant et nuire à son bien-être.
L’ALIÉNATION PARENTALE AU QUÉBEC
Le cadre juridique québécois met l’accent sur l’intérêt supérieur de l’enfant, ce qui inclut le maintien de relations significatives avec les deux parents, sauf en cas de circonstances exceptionnelles. Lorsqu’il y a des allégations d’aliénation parentale, le tribunal peut nommer des experts, comme des psychologues ou des travailleurs sociaux, pour évaluer la situation. Ces évaluations aident le tribunal à comprendre les dynamiques en jeu et à déterminer les mesures appropriées, telles que la modification des modalités de garde, l’ordonnance de consultations psychologiques ou l’imposition de sanctions au parent aliénant.
L’aliénation parentale est particulièrement difficile à traiter, car elle implique souvent des tactiques psychologiques subtiles et difficiles à prouver. Le parent aliéné peut faire face à d’importants obstacles émotionnels et juridiques en tentant de reconstruire son lien avec l’enfant. Parallèlement, l’enfant peut ressentir de la confusion, de la culpabilité et des loyautés divisées, ce qui aggrave le stress émotionnel lié au divorce. Les avocats et médiateurs au Québec jouent un rôle clé en guidant les familles à travers ces complexités et en plaidant pour des solutions qui privilégient la santé mentale et la stabilité de l’enfant.
Traiter l’aliénation parentale nécessite une approche multidimensionnelle, incluant des interventions juridiques, psychologiques et sociales. L’objectif est de prévenir d’autres dommages et de promouvoir le droit de l’enfant à une relation saine et aimante avec ses deux parents, dans la mesure du possible. Les tribunaux québécois s’efforcent de trouver un équilibre entre la responsabilisation pour les comportements aliénants et l’objectif ultime de rétablir des dynamiques familiales harmonieuses, offrant ainsi une perspective d’avenir plus sereine malgré les défis du divorce.
Allen Madelin Avocats travaillent quotidiennement en matière de divorce au Québec et à l’international. Pour plus d’informations, veuillez nous contacter par téléphone : 1 514 904 4017 ou par e-mail : [email protected].