
Protéger les droits de visite des grands-parents au Québec
Au Québec, la loi reconnaît le rôle important que les grands-parents peuvent jouer dans la vie d’un enfant. Le Code civil du Québec contient des dispositions spécifiques qui protègent la relation entre les petits-enfants et leurs grands-parents. Dans le cadre prévu par l’article 611 du Code, un parent ne devrait pas priver un enfant de relations personnelles avec ses grands-parents sans motif grave. Ce cadre juridique reflète la conviction que le contact avec les grands-parents peut favoriser le développement et la stabilité affective de l’enfant.
Cependant, le maintien de ces relations n’est pas toujours simple. Des conflits familiaux, une séparation ou un divorce peuvent entraîner un refus d’accès aux petits-enfants pour les grands-parents. Dans de tels cas, ces derniers peuvent s’adresser au tribunal pour demander des droits de visite. Le juge évaluera si cet accès est dans l’intérêt de l’enfant, qui demeure le critère principal dans toutes les affaires de droit de la famille au Québec.
Les tribunaux n’accordent pas automatiquement des droits de visite aux grands-parents. Chaque situation est examinée au cas par cas. Le juge tiendra compte de la qualité de la relation, des raisons du refus de contact et des effets que les visites pourraient avoir sur l’enfant. Si le tribunal conclut que le maintien du lien est bénéfique pour l’enfant, il peut rendre une ordonnance accordant un droit de visite, même contre la volonté des parents.
Il est essentiel que les grands-parents présentent leur demande de manière respectueuse et constructive. Prouver un lien affectif solide, une implication constante et des efforts pour entretenir de bonnes relations familiales peut grandement influencer la décision du tribunal. La médiation est également encouragée, car elle permet de résoudre les conflits hors du cadre judiciaire tout en mettant l’accent sur le bien-être de l’enfant.
En fin de compte, les protections juridiques au Québec visent à équilibrer l’autorité parentale avec le droit de l’enfant à un réseau familial élargi. Bien que la loi reconnaisse la valeur des relations entre grands-parents et petits-enfants, les tribunaux priorisent toujours l’intérêt de l’enfant. Les grands-parents souhaitant exercer leur droit de visite doivent démontrer que leur présence est bénéfique pour l’enfant.
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