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Lorsque des parents se séparent, c’est déjà assez difficile pour l’enfant. Mais ce n’est pas tout : il y a la lutte pour la garde de l’enfant. Si l’enfant est âgé de 12 ans ou plus, il est directement impliqué, car les deux parents tentent de le rallier à leur cause. Mais même si l’enfant a moins de 12 ans, l’atmosphère psychologique de la famille peut devenir intolérable.

Bien sûr, il existe des parents sages qui tiennent leurs enfants à l’écart des conflits, mais les situations inverses ne sont pas rares.

Qui sera l’élu ?

À proprement parler, on parle désormais de “temps parental” et non plus de “garde”, du moins lorsqu’il s’agit d’un litige relevant de la loi sur le divorce récemment mise à jour. L’idée est de montrer qu’il n’y a pas de parent de seconde zone et que chacun joue un rôle important dans la vie de l’enfant.

Mais ce changement de mots ne change pas la nature du problème. Les discussions entre conjoints en instance de divorce sur la question de savoir quel parent sera le principal dispensateur de soins et le décideur pour les enfants (et généralement aussi le bénéficiaire de la pension alimentaire) se transforment en bataille juridique bien plus souvent que tout le monde ne le souhaiterait.

Les faits sont mal interprétés, les mots sont déformés, les témoignages d’amis et de parents sont sollicités, les experts psychosociaux sont accueillis et maudits en fonction des recommandations émises. La consommation occasionnelle d’alcool est présentée comme un problème d’abus, les accusations de violence vont et viennent, les problèmes de santé délicats sont rendus publics, les enfants sont grondés et soudoyés, emmenés à l’étranger, les revenus sont dissimulés, la vie privée est ruinée – les ténèbres profondes se déchaînent, tout – pour gagner. Ce n’est pas un secret que dans la rage d’une bataille, un parent oublie souvent l’intérêt des enfants (ou, pour être plus sûr, pense que ce qui est bon pour lui est automatiquement bon pour les enfants aussi). Dans des situations d’hostilité particulière, l’utilisation de la lutte pour la garde des enfants pour se mettre à dos l’autre devient une stratégie triste mais pas rare. Dans un scénario grave, un service de protection de la jeunesse peut intervenir et retirer les enfants à leurs parents.

Et les avocats sont tous impliqués dans ces combats. Certains parents recherchent sciemment un avocat agressif en matière de garde d’enfants, car l’objectif est de rendre la vie de l’ex-conjoint misérable, bien plus que d’assurer la sécurité et le bonheur des enfants.

Avocat garde d’enfants à Montreal

Montréal, étant une grande ville, est confrontée à beaucoup d’histoires de ce genre, malheureusement. Les avocats sont nombreux, agressifs ou plus rationnels, et les médiateurs familiaux sont disponibles. Souvent, la façon la plus raisonnable d’utiliser votre avocat en matière de garde d’enfants est de le (la) prendre comme bouclier contre les émotions de l’autre partie et comme filtre pour vos propres émotions. Idéalement, les avocats des conjoints devraient être en mesure de discuter des besoins et intérêts factuels des enfants ainsi que des droits et obligations des parents, sur la base des règles juridiques, des faits admis, du bon sens et des recommandations des spécialistes concernés. Le résultat de cette discussion, présenté à leurs clients, devrait normalement refléter la réalité et fournir les bases d’un compromis acceptable au nom de l’intérêt supérieur de l’enfant. Pourtant, il arrive souvent que les avocats fassent de l’huile sur le feu.

Heureusement, le choix à Montréal est presque infini, et avec une certaine diligence méticuleuse on peut trouver un avocat convenable, un médiateur mutuellement acceptable et, si nécessaire, un psychologue compétent et expérimenté.

Allen Madelin Avocats offre des consultations et de la représentation en droit de la famille. En cas de besoin, veuillez nous contacter par téléphone : 1 514 904 4017 ou par courriel : [email protected].

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